Je pose sur le beat des trucs que je kicke vite fait je turbine presque trop vite, Moulin à café J’pourrais déverser des tonnes de rimes dans tes esgourdes que tu continuerais à me dire que je fais dans l’esbrouffe Mon écriture est parfois hermétique, j’avoue j’t’entends pousser des cris, mes critiques sont au garde à vous Devant une hiérarchie de chiens a souhait démuselés entends bien je sais que tu œuvres pour que ma mémoire soit récusées use les liens de tes réseaux sociaux Abuse-les Tu feras de vieux os Mais mes rimes elles resteront fuselées Pour traverser des couches d’atmosphère toujours plus hostile à l’austère vision que j’ai de ce vieux monde plein de ces faux styles tels ceux que tu adoptes T ’es déjà trop un fossile une sorte de cap’tain ad hoc En vachement plus docile ça se place pour les JO le break en 2024 Si on médaillait les idiots t’aurait des cartes à abattre Refrain: Pour le HIP HIP HIP Moi j’demande un hourra On a pas les mêmes triplais advienne que pourra Pour le Hop Hop Hop On y va puis courage, Il faudra plus de force que de salopes et de coups de rage (bis) Je suis dans le trom Y’a trop de traumas A gérer un gars dans le Coma Est réveillé par des enfoirés il gueule des trucs et se défrusque en même temps qui vient se péta je suis chaud pour la stomb je suis partant Moi par temps de pluie j’avoue que j’ai tendance à faire capuche mais le gars sort un pouchka Me dit - « je suis pas fan de Douchka » - «Moi non plus, mec, j’ avoue que j’ai jamais kiffé » Il me répond « Mec sa shnek éhéh je te l’aurais bien reniflée » Je lui dit ouais tu sais y’a ce vieux rapeur qui se l’est péta il semble amusé et sur le coup rangaine son pétard J’fais dans le mytho et je lui péta son Beretta C’est abusé je sais mais pour ça j’ai sécram un pétard La morale de l’histoire c’est que la tienne fascine que les cloches Ils fraudent pour aller voir tes biopics Tant mieux si t’empoches des cachets Eux en gobent à longueur de journée pour s’être un peu trop lâchés sur tes textes trop mal tournés Refrain: Pour le HIP HIP HIP Moi j’demande un hourra On a pas les mêmes triplais advienne que pourra Pour le Hop Hop Hop On y va puis courage, Il faudra plus de force que de salopes et de coups de rage (bis)

-Je saisis la Rime au bond, au bon moment J’ai des idées et des mots qui les expriment tout bonnement Une volonté de kicker aussi dure à expliquer que se qui fait claudiquer sur les trottoirs de la rue Riquet le cracker Un caillou dans la chaussure pour casser sa pipe Quand vient l’heure de prendre le large sur Le bateau que je skippe Îvre de houle Jusqu’au creux des vagues roule mon esprit zigzague Pour sillonner la foule Celle-ci demeure largement imaginaire Paris se meurt A chaque vieux qu’on y incinère J’ai pas la nostalgie De nuits de noces antalgiques Pour oublier que j’étais ce gosse parisien Qu ’en a pas le chic On devient ce qu’on est Je deviens rien donc je suis rien Selon ceux qui voudraient pour mon bien que je sois même pas né J’me sens si inutile Dans ce monde où tout doit servir Aux objectifs si futiles De ceux qui souhaitent m’asservir Que j’en développe Une capacité Face à leur rapacité A prendre le cap Dans l’opacité d’un Rap pas cité Du néant Ma vie s’étale un trou béant Que seul remplissent ces rimes Mal assorties à mon séant Refrain Paris élimine ses enfants qu’elle juge indigne de se maintenir en ses murs Tu te résignes, c’est là sa signature Fluctuat Nec Mergitur Mec tu boîtes Dans ses voiles t’es juste de l’air qui tourne Paris jette par dessus bord ses insubordonnés aux ordres, les plus retors à ses visées erronnées On garde les meilleurs les autres boiront la Tasse Sur la selette quand viendra l’heure On trinquera à leur demande de grâce « Santé » A Paname c’est le blaze d’une prison Sentez l’air d’un temps trop remué au Tison J’me sens inspiré comme un Dyson disons que je fais feu de tout ce qu’en ce bas monde nous méprisons N’allez pas en conclure que je brûle des SDF demandez-vous ce qu’en disent les augures de la Déesse de la Nef des fous qui vogue sur ces flots défigurés de couv’ de Vogue faites d’un Paris transfiguré C’est Fluctuat Nec Mergitur Mec J’en prends acte l’enceinte de paname grossit et cache mal ses vergetures Les plus values immobilières font le bonheur de ceux qui ont su hier invertir pour ton malheur Faudra que tu tournes un peu plus dans la roue du Hamster pour monter upstairs dans un penthouse de hipster C’est pas en bossant qu’on s’enrichit c’est par le commerce T’y réflechies et referme la grille qui retrombe comme herse T’es dans les communs d’un espace privé et tu te sens léger comme un privilégié qu’ a tout pigé Ton Capital en pierres de taille T’as su le figer le coaguler Bye bye Les Obligés, Les émasculés Refrain Paris élimine ses enfants qu’elle juge indigne de se maintenir en ses murs Tu te résignes, c’est là sa signature Fluctuat Nec Mergitur Mec tu boîtes Dans ses voiles t’es juste de l’air qui tourne Paris jette par dessus bord ses insubordonnés aux ordres, les plus retors à ses visées erronnées On garde les meilleurs les autres boiront la Tasse Sur la selette quand viendra l’heure On trinquera à leur demande de grâce Iron 2.0

J’passe en force Faut vivre avec son temps Mais il est temps de vivre Payer on connaît pas le montant A mettre pour rester libre Rayé des listes J’insiste sur le fait que je serais dans ta playlist Si ma tête Ils se l’étaient pas payée Pour qu’ils existent Dans le rap des années 80 Je semais aux quatre vents Des rimes qu’en rien de ce qui advint Ne put à jamais mettre dans le vent Nos couchants permirent leur levant Au chant de l’ Angoulevent En l’occurrence oiseau d’augures mauvaises Tant que Thésée vend Ça baise La véracité des faits Ils se torchent avec Les mecs ont tellement de rapacité Que leur légitimité-Fake A se dire précurseur C’est des charognards S’impose On replace le curseur Là où naquit l’art de cette prose Pas de suckers MC’s dans mon crew Que ce soit Clair qu’on s’le dise Peu ou prou Aucun de leur texte n’éclaire Ma lanterne Les rue de la cité sont si ternes Beaucoup des MC que j’y ai croisé, han ! par nécessité hibernent Dans des tafs pourris Mais le graph nourrit Pas plus que la rime Dans la Matrice d’un Hiphop à touristes Où personne en prime ne se risque plus A dire que ceux qui tiennent le Bordel Par peur d’être exclus Sont des putes dans leur porte-jaretelles Qui défilent, se défilent, leur bas filent Perd pas le fil Dans le Labyrinthe de leur lyrics L’intérêt reste en filigrane Y grattent tout ce qu’ils peuvent gratter Se disent poil à gratter Mais se mettent à poil Ces étoiles les caves n’ aiment que trop les mater Perso j’mate pas leur séries que je qualifie De trucs inqualifiables D’où se raréfient les faits fiables De fieffés menteurs aux fessiers hypertrophiés Où le diable aime à s’immiscer Leur cœur est si atrophié Nos rêves ne pourraient s’y glisser Donc je passe en force Rien qu’j’te bombe le torse Dans leur shop de Porce- Laine Que l’ainé de ces porcs se lève Et j’le crève D’une rime D’un seul jet d’une rime En prime C’est sans danger pour le Team Qui les appuie depuis le départ Il trouveront bien un moyen De faire leur beurre avec d’autres bâtards Qui les soutient depuis le début Faut qu’il voient bien que ces putains sont justes bonnes à mettre au rebut Iron de Zero

ELise Lucet C’est abusé ELise Lucet Si tu te présente pas Rien ne pourra t’excuser qui plus est Comme médusé, ELise Lucet Le peuple sans toi est perdu Petit Poucet Quand je clique sur un pull genre laine je vois une chinoise qui travaille Un poulet de mauvaises graines La souffrance de la volaille Mes mains sales sont pleines D’une innocence presque sans faille Mon salaire pour leurs peines Je fête même pas leurs funérailles. Ma voix s’éraille à s’écrier que le monde ici-bas déraille j’aime à trier mes déchets Sous un ciel strié de Chemtrails Derrière le masque Un sourire Qui n’en est pas moins mesquin Quand je vois un antivax souffrir De la mort d’un pro de ce faux vaccin Chaque fois que j’entends sonner le glas J’m’empresse de sonner le tocsin A trop partir sans coup d’éclat On nous surine au Damasquin Y’avait ce mec là qui l’avait réclamé à corps et à cris Mais Par ironie du destin personne ne nie plus que c’était écrit Et cryogènisé il aurait pu servir de preuve Faudrait qu’on crie au génie de le voir incinéré car c’est l’œuvre de tueurs en série qui cherchent à maquiller les scènes de crimes Et dont le discours lacrymal trahit Que même les caïmans dépriment dans ce pays... Ça verse des larmes de crocodiles Bon tant pis Si Ça en élimine quelques milles... dans ce pays Ça verse des larmes de crocodiles Bon tant pis Si Ça en élimine quelques milles... On m’a dit science sans conscience n’est que ruine de l’âme Que la folie dans sa constance voit dans les mêmes yeux les mêmes flammes On leur a hurlé de se taire Mais les hurlements ne valent normalement pas pour arguments Le sage se terre au son des hululements Mais tu lui demandes pour qui il souhaiterait voter Et là sa détresse est si grande Que tu te dis qu’un jour tu l’as peut-être carrotté Les barres au T T’es prête à les revisser là où escamotées des vérités Par le vice et la cupidité ôtées Du totem des petits potentats Sans patati patata Pas de blabla ceux qui te méprisent Elise Restent à plat Malgrés leurs erratas Faut qu’ on t’ élise pour les éradiquer Faire Tabula Rasa de tous ceux dont on sait qu’ils nous ont niqué Les kicker cash par tes investigations Sans tomber dans leur Clashs Montés pour faire diversion. Faut qu’on t’élise Elise Moi je t’en ferais pas dix versions Faut qu’on t’élise Elise En finir de ces aversions !!

CAM’ERA 12 (IRON 2.0, FABIO LE F) Fabio: « CAM’ERA, 12, TRAVELING... » GARE, GARE, GARE, GARE, GARE AU PRODUIT, GARE DU NORD GARS, PRENDS GARDE AU GARROT, GARDE A VUE GARDE A VOUS - TU VENDS TON CUL POUR UNE DOSE, TU VENDS TON AME POUR DE L’OZ’, TU PERDS TA FOI TA DIGNITE TU PRETEXTES A TOUT VA QU’TU FAIS CA POUR PAS DEVENIR CAS SOSS’ LA CAM’ PLUS FORTE QUE LE PROPHETE, LA RABLA COULE DANS LES VEINES, TARISSANT LE LARFEUIL DE CEUX QUI LA PRENNE LA DRAINE ET LA TRAINE AU POINT DE TRAVERSER LA SEINE, A LA NAGE ET PE-SA, QUE MEME MOISE A REFUSE A LA PERIODE DU PESSAH FINIR - LE FROC BAISSE, POUR AVOIR DE QUOI TE PIQUER, POUR COMPRENDRE QUE LE DIABLE T’AS NIQUE, FAIT LA QUEUE ET PRENDS TON TICKET, BIENVENUE DANS LE TOURNIQUET, TA VIE AU BOUT D’UN BRIQUET, TA FAMILLE TES ENFANTS TA FEMME TE VOIENT CHAQUE JOUR ABDIQUER CUL D’SAC ARNAQUES CALIBRES ET MENOTTES, BATARDS, POUKAVES PLACARD PATATES ET PELOTTE C’EST DEVENU TON PAIN QUOTIDIEN, AU FUR ET A MESURE QUE LE TEMPS PASSE LA VERITE COMME UN MIROIR DANS LES YEUX DES TIENS, TU CROIS QUE TU DETIENS, LA SECRETE FORMULE, MAIS IL N’EN EST RIEN, UNE PELLE UN TROU UN LINCEUL, ET LA LUMIERE J’ETEINS, « LA LUMIERE J’ETEINS, LA LUMIERE J’ETEINS, LA LUMIERE J’ETEINS... » REFRAIN X 2 GARE, GARE, GARE, GARE, GARE AU PRODUIT, GARE DU NORD GARS, PRENDS GARDE AU GARROT, GARDE A VUE GARDE A VOUS OUAIS, COMME UN LOUP-GARROU Garde-toi de ce qui t’égare de toi Gare de Lyon îlot Chalon St Eloi tu vends des barres de toit GARE, GARE, GARE, GARE, GARE AU PRODUIT, (Quand t’es sous substances) GARE DU NORD GARS, PRENDS GARDE AU GARROT, GARDE A VUE GARDE A VOUS OUAIS, COMME UN LOUP-GARROU T’as pas de caisse mais qu’est-ce t’as pas si faut que t’encaisses tes pas te mènent qu’à ta caisse en espèce de bois Quand t’es sous substances Garde-toi de ce qui t’égare de toi Gare de Lyon îlot Chalon St Eloi tu vends des parts de toi Iron : Les chiottes du quartier sont blindés de Toxicos qui viennent s’y déglinguer ce n’est que l’un des lieux où les putes viennent se faire tringler pour une dose, dosée pour la jungle urbaine leur héro se compose de lactose de choses plus malsaines qu’ ces relations qu’elles entretiennent avec ceux qui les soutiennent ceux qui leurs soutirent tant de peines pour leurs soupirs que le cours de Vincennes à souvenir des sourires perdus à jamais des sœurs à jamais perdues des sobriquets tels camés des cuillères au briquet cramées ça met tout de suite dans l’ambiance tout de suite dans l’ambiance Samu, sans suite ambulance sans suite ambulance arrêt cardio-respiratoire Victime expiatoire d’une société à l’arrêt qui fait l’ tri tout sauf aléatoire allezàtoivasy quisurlapompeàledoigtvasy t’as le choix avant le Flash ouais vas-y t’as pas de cash (c’est offert) éclate-toi c’est easy dès le premier t’es aux fers quasi en aplasie Le sida et le garo se resserre Plus d’ lumière que de Paparazzi dans ton enfer pas de paradis tu fixes pas, t’as pas un radis tu pars parader sur le parvis des vies dégradées, asservies A qui tout cela aura servi ? ta triste aura ternie combien de vies de zermi parce que tout ce que ton petit frère vit à coup de mousqueton dans les cervicales du leurdea ça il l’explique mal il n’use que d’un lexique mal compris par la cour qui perplexe le cale entre les 4 murs sales et 3 syllabes carcérales pour extirper le mal viscéral de ses tripes n’extirpent que le dernier râle d’une mère qui se défenestre pour le destin funeste de ceux qu’elle a fait naître aère sa vie qui empeste au point de prier pour disparaître De ce monde où parfois le plus pur reste à terre 100 fois, 100 fois, 100 fois, Le plus dur reste à faire.

Full Specs Ça boom sec Beat gonflé à bloc En mode full specs Mes rimes se plantent dans le wak Et se plantent sous l’ pec’ Tu pourrais te croire d’attaque Mais reste cool mec Sur le trottoir j’évite les flaques Il pleut, Je reste tout sec T’es mouillé jusqu’à l’os Tu te crois au-dessus Mais t’es sous le dec’ Je suis devenu Vegan Tu l’as pas su Je t’ai laissé tout le steak T’as qué-cro, Next, T’as pas défro l’métro du showbiz Ton ticket, Tes textes ? Hum j’te lâche une impro Et j’te cloue le bec j’te freeze J’te laisse tout le gâteau J’prends que la cerise Au micro sur la scène du Globo Quand t’étais que dans la tise Mais t’as pas que tisé Avec les boss des médias pactisé Tout le monde le sait toi et tes sauces vous vouliez dératiser Le Hip Hop de ceux que vous considérez comme des nuisibles Mes frêres, mes potes d’une époque où votre niveau était risible Et tes réseaux d’enculés pourront bien faire tout leur possible Pour nous faire reculer On passera tous vos mythos au crible Refrain: Cap sur le rap et son histoire Y’a bagarre Ils parlaient de nous les gars quand ils parlaient de niquer des bâtards Sommes-nous que des avatars Des Achilles du cirque Zavatta Ça va t’arriver en pleine gueule Tu gueuleras ce sera trop tard Couplet 2 Trop tard trop tard pour Dire que t’étais là pour Dire qu’ils étaient à court Pour tout dire de tout Ce qui fait un MC dans la maîtrise de son art Tout ce qui permet de faire tomber la syllabe précise Anarchiquement parlant J’me souviens de Sheek m’en parlant On était djà à la 3D quand ils découvraient le parlant Ahaha leur niveau était merdique Il est resté Toutes les mères soi disant qu’ils niquent ont toujours eu mon respect Car c’est les daronnes des frangins Tu mythonnes Range ton engin Tu re-écrit l’histoire Mec tu m’étonnes C’est étrange hein ? Si t’es parti d’en bas t’as vite été aspiré d’en haut En jungle urbaine Pour léviter T’as su ménager Le Bobo Au détriment de tes vrais frères Vendu à l’adversaire T’es même allé jusqu’à dire que notre jeunesse mérite une bonne guerre Putain mais qu’est-ce que t’as dans le crâne espèce de putain de wak On a dû lever le bivouac quand ils vous ont déïfié pour vos couacs Refrain Cap sur le rap et son histoire Y’a bagarre Ils parlaient de nous les gars quand ils parlaient de niquer des bâtards Sommes-nous que des avatars Des Achilles du cirque Zavatta Ça va t’arriver en pleine gueule Tu gueuleras ce sera trop tard Conclusion Le Hip Hop Un Mouvement collectif Un biotop Devenu exclusif D’un crew sous psychotropes Qui touchait pas un micro Et qui veux jouer les macros En restant les putes d’un système De domination des mêmes Parce que le Tout est plus encore Que la seule somme des parties J’dédicace à nos frères morts Et à nos sœurs qui sont parties PAIX. Iron de Zero le 09 Novembre 2022.

Rien à Carré Iron de Zero Debout sur la terrasse je suis resté en peignoir mon coeur occupe l’espace fait office d’entonnoir je suis perméable au monde sous les feux du soleil les abeilles font leur rondes en susurrant sereines à mes oreilles que la nature travaille pour m’accorder la grâce de l’admirer, je baille la matinée sera grasse Et grâce au ciel je suis asocial j’partage pas le miel que je récolte avec le cas social que je croise dans les rayons du supermarché où je spécule sur ces sneakers ridicules bon marché en grignotant des snackers Dans mon starter des Lakers J’ai suis resté en contact avec tout mon posee de skaters Enfin ces quelques uns qui ne sont pas devenus des haters Mais plus des clipmakers certains aux allures de bookmakers de pickyblinders On écoute les Run DMC et leur suckers MC’s Et leur tourne j’ai à la main un verre lourd de Henessy un oinj à la bouche comme à l’époque de la Tessi La variole du singe touche ceux qui ambitionne d’être Messi Monkey see Monkeys do Le mec était si doux avant de toucher son six coups Là on dit que Seykou est si fou qu’il aurait tébu Zifou ça me file un coup de pompe sans zifu Ce sentiment s’estompe lentement en un malaise plus diffus Mon thé Matcha infuse Je presse, jette le sachet rien ne peut plus être de ce qui fut Vous le saviez pas mais sachez Moins on tourne rond Plus on en a rien à carrer La matinée alité a été épuisante j’milite pour que les lits soient en pente ça facilite la descente je suis un féniant niant faire le néant et n’ayant absolument aucune inclinaison pour l’homme balayant les rues dans lesquelles j’investis pour louer aux imbéciles Des studios si petits qu’on les aère d’un battement de cils d’ailleurs d’un battement de C Je rachète le RDC du Bât C Aux enchères, les gens chers à mon cœur savent ô combien c’est dur de crier j’achète Et toutes ces procédures quand on l’esprit en jachère J’peux pas te faire moins, c’est déjà cher Et je respecte Jah frère.

Les temps ne changent pas Qui est inquiet de voir le temps passer trois fois plus vite que les quatre saisons à la suite j’évite d’y penser j’évite la conjugaison par peur des mêmes erreurs tant le futur est antérieur à la raison tant il est parfois imparfait l’inconnue de ses combinaisons à pour effet que ça m’effraie je me fraie un chemin sans savoir ce que je ferais demain peut-être la même qu’hier qui erre dans mon futur toute réminiscence de faits passés n’est pas à exclure Rien n’est moins sûr (Aryen de moins sûr), le retour des coups durs est prévu, certain , en accord avec les vues de certains t’as pas l’ teint Célestin Vichy scellera ton destin t’es l’ rat du festin le chat se régale les rôles sont les mêmes, on est jamais d’égal à égal. si ça t’es égal qu’un homme d’état dirige des tas d’hommes rigides dont le bras s’érige sous l’égide du chef qui les guide moi j’pige pas toujours le sens de l’histoire c’est toujours la même histoire qu’on me raconte pas d’histoires histoire d’m’ en raconter (à l’avenir) désormais pour le futur, c’est avec le passé qu ‘il faudra compter. car ----------------------------------------------------------------------------------------------- REFRAIN les temps ne changent pas seul change le temps, l’histoire dans nos pas le mêmes pièges tend, les mêmes printemps de Prague à Pékin qui cessent dès qu’un Tank écrase un pékin. (bis) ----------------------------------------------------------------------------------------------- La France voit l’Afrique d’un regard si franc (monnaie alors en cours) qu’elle n’y voit que du fric, s’offrant un traffic des plus lucratifs s’enrichit vend des armes partout où sa chie Marianne vend ses charmes. Se prostitue, institue des chefs d’ Etat qu’elle destitue en finançant la Vendetta, ça fini dans un bain de sang devant des tas d’ordures t’adore durcir tes positions derrière les barbares barbelés de ses ex- colonies à l’agonie l’ hexagone nie les éléments qui l’inculpe ment zélé tandis que seule le disculpe l’aide fournie sans délais l’aide ? mais qui aide qui ? le FMI est une idée qui est de qui ? le G7? G8 pour mieux intimider j’ai cette impression qu’il en aurait émis l’idée qui à mis les dés entre leurs mains ? eux-mêmes, « alea jacta est » maints problèmes restent les mêmes depuis les romains seuls changent les emblèmes, les anges blêmes les blâment pour leurs blasphèmes car ----------------------------------------------------------------------------------------------- REFRAIN Les temps ne changent pas seul change le temps, l’histoire dans nos pas les mêmes pièges tend les mêmes automnes par le feux désolés où sur les terres volées on voit voler les feux follets. ----------------------------------------------------------------------------------------------- Vers l’Occident désorienté l’orient accidenté se perd tant est présent un passé de colons implantés, Colomb s’est planté l’Amérique n’a pas l’âme ibérique quand il débarque les indiens vivent pas dans des parcs touristiques les glaces de l’arctique fondent à la façon d’un peuple encerclé, la lame de fond du fond de mon âme gronde l’onde de choc en cercle émise disloque la banquise s’érige en bloc face à ceux qui colonisent dressent des frontières sur des cimetières tiers-mondisent car quoiqu’on dise deux tiers du monde s’enlisent, deux tiers des jeunes chôment, deux tiers de mes potes crèvent deux tiers de cauchemar pour un tiers de rêve. i had a dream une pensée brève dans l’abîme jetée l’histoire sans trêve abîme tout, ce qui a été est annihilé puis réhabilité on nie les crimes commis avec habilité ou on les tait à jamais j’émet un souhait si tu me le permet, que s’ouvre à présent les bouches trop longtemps restées fermées car ----------------------------------------------------------------------------------------------- REFRAIN les temps ne changent pas seul change le temps, l’histoire dans nos pas le mêmes piège tend les mêmes hivers les mêmes regrets d’un Printemps si vert que l’univers leur semblait comme à Gulliver acquis d’emblée. Octobre 1997. ----------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------------------------------------------------